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jeudi 9 octobre 2014

Ma perte de poids






Bonjour à toutes,

Un long moment depuis mon dernier article, trop long. J'ai tenté de réorganiser beaucoup de choses dans ma vie pendant tout ce temps. Étant adepte de la procrastination, je me suis heurtée a des listes de choses à faire sans en voir le bout. Dans cette liste apparaissait cette petite phrase assassine "perdre du poids" et je ne savais comment prendre les choses. En théorie tout était clair, je savais précisément ce qu'il fallait changer dans mon alimentation pour réussir à perdre du poids mais je n'y arrivais pas. En réalité plus j'y pensais et plus je prenais du poids parce que j'avais la sensation qu’une bataille m'attendait. Il fallait donc prendre des forces pour vaincre cette bataille et prendre des forces signifiait pour moi manger excessivement.

J'envisageais la perte de poids comme une frustration, une privation (à vie de surcroit). Il n'y avait aucune chance pour que je sois motivée à commencer.
J'ai alors pris du poids de mois en mois alors que j'étais supposée en perdre.
J'ai alors fait ma première séance d'hypnose qui m'a permise de  fixer un objectif clair et positif ce qui semble simple mais qui est une partie fondamentale de ce projet.
Je me suis rendue compte que ma façon d'envisager ma perte de poids n'était constituée que de points négatifs :

- J'appréhendais la frustration de ne pouvoir manger ce que je  voulais
- J'avais peur d'avoir faim, de manquer
- J'étais en colère de devoir faire des efforts a nouveau
- J'avais l'impression que cette perte de poids m'était imposée. 
- Je n'avais pas envie de faire d'efforts, pas envie souffrir.
- j'avais  la sensation de devoir perdre un espace de liberté, un espace de plaisir.
- J'avais peur de ne pas réussir à mincir
- Je détestais le sport que j’assimilais à la souffrance.

L’hypno thérapeute m'a demandé de déterminer un objectif clair et positif je me suis donc trouvée devant une mission impossible.  
Je savais seulement que je voulais perdre du poids mais je n'avais rien de positif à envisager pour y arriver. 
Le terme même de "perte de poids" était à revoir puisqu'une perte n'est pas positive. 
Ça peut paraitre tiré par les cheveux mais la manière dont on s'exprime face à soi même est primordiale pour envisager les choses positivement.
Cette première séance me paru être un échec puisque le thérapeute face a mon incapacité de rendre mon projet positif m'a demandé de réfléchir à la question et de différer ma séance d'hypnose.
J'étais alors très en colère, pourquoi ne pas s'y mettre tout de suite??? Je pensais que ça devait être désagréable et que je n'avais plus le choix. Au pied du mur, je voulais commencer et surtout qu'on me donne des solutions voir des secrets pour y arriver.
Comme beaucoup d'entre nous je savais qu'il n'y avait pas de secret a connaitre mais l'idée que quelque chose de magique puisse me sortir d'affaire me donnait un peu d'espoir. 
J'ai donc pris deux jours pour réfléchir et me demander quel pourrait bien être mon objectif vu sous un angle positif. J'ai alors commencé par me dire que secret il n'y aurait pas et que je devais trouver une manière d'y arriver.

J'ai donc fait la chasse aux pensées négatives qui polluaient mon esprit à ce sujet.
J'ai alors envisagé de continuer à me faire plaisir en mangeant puisque c'est tellement important pour moi.
J'ai décidé que j'allais réussir à laisser partir ces kilos de trop pour me sentir mieux.
J'ai imaginé mon corps débarrassé de ces kilos dont je n'avais pas besoin
J'ai imaginé pouvoir porter des vêtements que je ne portais plus ou dans lesquels je me sentais sous vide
Je me suis dis que j'allais mieux dormir, mieux bouger.
Je me suis également dit que les aliments ce qui me paraissaient être "interdits" ne le seraient pas, jamais. Qu'il s'agissait juste de changer les proportions et le moment pour  les consommer. 

Je me suis alors sentie prête pour ma séance d'hypnose et je l'étais.
Cela m'a permis de faire un point nécessaire et fondamental pour commencer sereine. C'est exactement ce que je ressentais après cette première séance et le travail que j'avais du faire en amont : de la sérénité.
Je me sentais enfin prête!!!!!!!!!

Naturellement j'ai alors mis en place une nouvelle façon de me nourrir. Je l'ai fait en sachant que j'allais me faire du bien et non me faire souffrir.
Je savais que j'allais continuer à me faire plaisir en mangeant.
Je ne souhaitais pas faire un repas différent du reste de ma famille j'ai donc adapté les proportions a ce dont j'avais réellement besoin. Je ne mangeais pas le même dessert.

Les choses se sont faites naturellement sans souffrance!!!! (Mis à part les premières 48 heures pendant lesquelles mon estomac a du s’habituer au changement de quantité)
J'avais vu un an auparavant une diététicienne qui m'avait faite un programme alimentaire adapté a mon âge mes problèmes de santé passé, mes carences... Je pensais m'en servir, peser les aliments. En fait j'avais l'essentiel en tête, les principes de bon sens en alimentation et je n'ai finalement jamais consulté à nouveau ces documents.

Je me suis régulièrement souvenue de deux phrases qui m'ont marquées et qui m'ont été très utile
La première vient de ma kiné qui m'a dit une jour "si tu manges ce dont ton corps a besoin en terme de nutriments, de vitamines, de bonnes graisses, tu ne te sentira pas frustrée et tu n'auras pas de fringales incontrôlables" ce qui s’est révélé être VRAI.

La deuxième lue dans le livre « le journal d’une ex grosse » de Anna Austruy.
En voici l'idée: Ce que tu ne manges pas aujourd'hui ne disparaitra de la surface de la terre, tu pourras toujours le consommer plus tard. 

Voici ce que j'ai changé dans mon alimentation

Je ne grignote plus 
Je ne mange plus en excès de peur d'avoir faim plus tard
Je ne règle plus mes angoisses, mes tristesses... en mangeant je trouve autre choses d'agréable à faire. Je lis mes blogs favoris, je regarde des vidéos you tube par exemple.
J’ai changé mes proportions, je me sers une assiette composée d'une grosse partie de légumes, d'une partie de féculent et d'une partie de protéine. Je me sers généreusement mais sans excès et je ne me ressers pas quoiqu'il arrive. S'il me semble avoir encore un peu faim après cette assiette je me dit qu'un petit dessert sera là pour satisfaire mon envie de continuer de manger.
Je mange plus lentement  
Je ne bois plus pendant les repas
Je bois beaucoup plus entre les repas (de l'eau ou du thé vert)
Je fais 5 repas par jour (3 repas et 2 encas)
Je ne mange rien après le repas du soir
Si je mange au restaurant le midi ou quelque chose de plus riche dans la journée, je mange alors plus léger le soir (j'enlève une partie des féculents)
Je ne mange plus de pain tous les matins. Je mange très souvent du porridge (flocons d’avoine) avec des fruits et je mange de temps en temps du pain frais.
Je ne consomme pratiquement plus de sucre. Ni en ajouts ni dans ce que je cuisine.  
Je ne mange pratiquement plus d'aliments transformés.
J’ai réduit ma consommation de sel.
 

Voici un exemple de journée type

Petit déjeuner 
deux cuillères à soupe de flocon d'avoine (cru) que je cuit avec un peu d'eau et un peu de lait ou dans du lait d'amande + une banane coupée, quelques cerneaux de noix, de la cannelle. 

Encas en milieu de matinée : une petite poignée d'amande

Déjeuner
Une cuisse de poulet
Environ 4 cuillères à soupe de féculent (riz, purée....)
Légumes à volonté 
Un laitage maigre avec un fruit coupé dedans

Encas milieu d'après midi : un fruit (pomme, poire, figues, cubes de mangue...)

Diner
Soupe de légumes maison à volonté, ou salade accompagnée d'une tranche de pain de seigle et de quelques morceaux de jambon de parme croustillants
Un laitage maigre en dessert ou de la cancoillotte avec ma tranche de pain 


Les écarts : bien sur il y  en a. Je mange de temps en temps au restaurant et je me permet de manger de temps une glace ou un cookie maison. Je profite de ces moments comme jamais. J'apprécie ces moments beaucoup plus qu'avant, je me régale et je ne culpabilise pas. Je sais ces gourmandises feront toujours parties de ma vie, je ne l'ai mange plus souvent c'est tout. Lorsqu'il m'arrive de me faire plaisir avec un morceau de gâteau par exemple j'allège mon repas du soir, j'enlève par exemple le pain.

J'ai commencé à manger de cette manière début Juin et j'ai perdu 8 kilos sans violence. Tout doucement mais surement. Je me sens bien et je dors mieux. Le sevrage du sucre a été dur pendant 2 à 3 jours. Je n’avais pourtant pas la sensation de manger beaucoup de sucre.
J’ai eu faim durant 2 jours le temps que mon estomac s’habitue au changements de quantité.

Concernant le sport, je me suis préparée un petit programme de quelques exercices (Abdos, bras, jambes, fessier) que je faisais le matin avant le petit déjeuner pendant 30 mn tous les jours jusqu'à mi Juillet ou je me suis faite une entorse. J'ai donc mis le sport entre parenthèse mais je vais très bientôt m'y remettre. A voir comment j’arrive à caser cette petite demi heure entre le boulot, les enfants et le reste. Huit kilos sont partis, il en reste 5 ou 6 que je ne souhaite pas garder.
Je vous tiens au courant pour la suite.

Cet article m’aura permis de vous retrouver.  
Si vous souhaitez perdre du poids, ne vous lancez pas dans un régime qui vous frustrera et vous fera perdre trop rapidement. Je me suis rendue compte en définitive que le plus important était de me reconnecter à moi même.

Prenez soin de vous et à très bientôt.